Cambodge

27 septembre 2008

Arrivée de nuit à Phnom Penh, il fait chaud, c'est calme et tout de suite, on ressent la pauvreté.

Vivant dans un pays oú la pauvreté est présente partout, oú, à chaque coin de rue les déplacés nous rappellent la triste vérité de ce pays en conflit permanent, je ne m'attendais pas à être choquée par la misère, par le manque d'hygiène, les conditions de vie inimaginables pour des occidentaux. On a beau avoir vu des images, ce n'est jamais pareil de le voir de ses propres yeux, de le toucher du doigt.

Ce n'est en rien un jugement de valeur, c'est au contraire, pour ne pas oublier que nous vivons dans le luxe, l'opulence, le toujours plus et que nous l'oublions trop souvent.
C'est difficile de trouver les mots adéquats, le Cambodge m'a énormément plu, mais c'est étrange à dire, car je ne trouve pas la misère esthétique. Le Cambodge est une destination enrichissante (mais elles le sont toutes à mon avis!), sur le plan humain et culturel, les paysages sont beaux et les gens tellement sympathiques, souriants, curieux, avenants, aimables et complexes!

Ce n'est pas une destination plage et farnient, ni rando et paysages somptueux. C'est une rencontre avec la population, un mode de vie différent, un culte différent, une rencontre avec la vie après la guerre, une rencontre avec les temples bouddhistes, enfin, c'est comme ça que j'ai composé mon voyage.

Arrivée à Phnom Penh, donc, nous sommes restés une journée, ballade à pieds et en tuk-tuk, début d'une longue et agréable série de ballades en tuk-tuk, moyen de transport idéal pour les touristes pas préssés qui aiment observer! Petit tour sur la colline fondatrice de la ville, Phnom Wat, on nourrit des singes obèses avec des graines achetées à des personnes faméliques, c'est bien parce qu'on a un petit de 2 ans qui a très envie de voir les singes de près. On viste le temple.

Le lendemain, bus pour Siem Reap, musique à fond à la télé avec les clips et le karaoké, kiiiiitsch à souhait, ça fait mal à la tête mais c'est typique!

karaoke