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Pendant ce temps là ...en Colombie
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14 décembre 2006

la participation de Laloz

Merci de nous faire partager ton érudition!

Sans la nommer
Georges Moustaki

Je voudrais, sans la nommer,
Vous parler d'elle
Comme d'une bien-aimée,
D'une infidèle,
Une fille bien vivante
Qui se réveille
A des lendemains qui chantent
Sous le soleil.

{Refrain:}
C'est elle que l'on matraque,
Que l'on poursuit que l'on traque.
C'est elle qui se soulève,
Qui souffre et se met en grève.
C'est elle qu'on emprisonne,
Qu'on trahit qu'on abandonne,
Qui nous donne envie de vivre,
Qui donne envie de la suivre
Jusqu'au bout, jusqu'au bout.

Je voudrais, sans la nommer,
Lui rendre hommage,
Jolie fleur du mois de mai
Ou fruit sauvage,
Une plante bien plantée
Sur ses deux jambes
Et qui trame en liberté
Ou bon lui semble.

{Refrain}

Je voudrais, sans la nommer,
Vous parler d'elle.
Bien-aimée ou mal aimée,
Elle est fidèle
Et si vous voulez
Que je vous la présente,
On l'appelle
Révolution Permanente !

{Refrain}

La Semaine sanglante, 1871
Paroles : Jean-Baptiste Clément


Sauf des mouchards et des gendarmes
    On ne voit plus par les chemins
    Que des vieillards tristes en larmes
    Des veuves et des orphelins
    Paris suinte la misère
    Les heureux même sont tremblants
    La mode est au conseil de guerre
    Et les pavés sont tous sanglants.

    Refrain

    Oui mais… ça branle dans le manche !
    Les mauvais jours finiront
    Et gare à la revanche
    Quand tous les pauvres s’y mettront, (bis).
    Les journaux de l’ex-préfecture
    Les flibustiers, les gens tarés
    Les parvenus de l’aventure
    Les gens de biens, les décorés
    Gens de bourse et coins de rues
    Amants de filles aux rebus
    Grouillent comme un tas de verrues
    Sur les cadavres des vaincus.

    Refrain

    On traque, on enchaîne, on fusille
    Tout ce qu’on ramasse au hasard
    La mère à côté de sa fille
    L’enfant dans les bras du vieillard
    Les châtiments du drapeau rouge
    Sont remplacés par la terreur
    De tous les chenapans de bouge
    Valets de rois et d’empereurs.

    Refrain

    Nous voilà rendus aux Jésuites,
    Aux Mac-Mahon, Aux Dupanloup.
    Il va pleuvoir des eaux bénites,
    Les troncs vont faire un argent fou.
    Dès demain, en réjouissance,
    Et Saint-Eustache et l’Opéra
    Vont se refaire concurrence,
    Et le bagne se peuplera.

    Refrain

    Demain, les manons, les lorettes,
    Et les dames des beaux faubourgs
    Porteront sur leurs collerettes
    Des chassepots et des tambours.
    On mettra tout au tricolore,
    Les plats du jour et les rubans,
    Pendant que le héros Pandore,
    Fera fusiller nos enfants.

    Refrain

    Demain les gens de la police
    Refleuriront sur le trottoir,
    Fiers de leurs états de service
    Et le pistolet en sautoir.
    Sans pain, sans travail et sans armes,
    Nous allons être gouvernés
    Par des mouchards et des gendarmes,
    Des sabre-peuple et des curés.

    Refrain

    Le peuple au collier de misère
    Sera-t-il donc toujours rivé ?…
    Jusques à quand les gens de guerre
    Tiendront-ils le haut du pavé ?…
    Jusques à quand la sainte clique
    Nous croira-t-elle un vil bétail ?…
    À quand enfin la République
    De la justice et du travail ?…

    Refrain

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Commentaires
R
en effet quand tu vas chez lui il te met une musique de ouf qui empeche toute communication va comprendre ...
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